Depuis des jours, une petite Galga errait dans les rues d’un petit village. Une patte cassée, elle se nourrissait comme elle pouvait, en faisant les poubelles pour survivre. Une association Espagnole a refusé catégoriquement de la prendre en charge, à cause des frais vétérinaires. Lorsque nous avons reçu sa photo, nous n’avons pas hésité un seul instant, et décidé de la prendre sous notre aile.

C’est pour le moment la seule photo que nous avons, celle qui nous a fait craquer. La maigreur de cette louloute laisse imaginer combien de temps elle a dû errer. Elle a été attrapée vendredi, et se repose actuellement en Famille d’Accueil. Elle a été baptisée Mabel. Sa patte semblant la faire beaucoup souffrir, elle entrera en clinique demain pour y être opérée.

Les soins de Mabel entraîneront de lourds frais vétérinaires, mais nous ne pouvions pas la laisser dans cet état dans la rue. Pour faire face à cette urgence, nous organisons une tombola, avec un lot de très grande valeur à gagner, un magnifique tableau réalisé et offert par Françoise. Nous vous donnerons des nouvelles de Mabel dès que nous en aurons.

16 décembre: mauvaise nouvelle pour Mabel, sa patte était gangrenée, le vétérinaire a dû procéder à l’amputation.

Lorsque Mabel a été attrapée, elle n’a même pas cherché à s’enfuir. Elle était résignée, dans un abri en ruines, couchée sur un carton et un vieux chiffon. Sur la première photo faite par la bénévole au moment de sa découverte, on voit que sa patte est déjà en très mauvais état.

La bénévole lui a fait un bandage de fortune avant de l’emmener, mais il n’y avait rien à faire pour sauver sa patte, bien trop infectée.

L’opération s’est bien passée. Mabel va se reposer à la clinique jusqu’à ce qu’elle puisse remarcher correctement.

18 décembre: la quasi totalité de la patte étant infectée, le vétérinaire a préféré une amputation complète pour éviter tout risque de propagation. Le processus infectieux semble stoppé, et Mabel se remet bien de l’intervention, elle est déjà debout.

24 décembre: Mabel a récupéré très vite, elle a quitté la clinique pour prendre le chemin de la pension. Maria Teresa nous dit qu’elle n’a plus son regard triste du début, qu’elle est très douce et heureuse de vivre. Voici les dernières photos