Hommage à tous nos compagnons

Marie-Odile, membre fidèle de notre association, a écrit un texte magnifique, qui m’a mis les larmes aux yeux, et que je m’empresse de vous faire partager. Bravo Marie-Odile, superbe exercice d’écriture.

 

À tous les adoptants

À leurs chers compagnons

Une fée est passée, cette nuit, pour me dire

Qu’un pauvre chien pleurait, qu’il n’avait plus de maître,

Qu’il était triste et sans espoir,

Cherchant en vain, sans le trouver, le bonheur sur sa route,

Et j’ai ouvert les bras et le cœur en très grand,

Ça n’a pas pris longtemps, juste quelques minutes,

Pour laisser déborder tout ce trop plein d’amour.

 

Un coup de fil donné, un rendez-vous : j’arrive,

Ca y est, je te vois, tu es là devant moi,

Je reste bouche bée, mais qu’est-ce que tu es belle…

Comment peut-on traiter si mal un être

Aussi sensible et fier, aussi intelligent,

Et qui malgré tout ça, aime toujours les Hommes ?

 

Tu sais déjà que moi, je n’te veux aucun mal,

Timide tu t’approches, tu me lèches les mains,

Et mes yeux ne voient plus, je pleure, tout se trouble,

Je suis tellement émue, la joie me rend muette,

J’ai une boule à la gorge et suis pétrifiée.

 

Tu es proche de moi, me lèches la figure,

Tu ressens le besoin de me réconforter,

Tu fais fi de tes peurs et de toutes tes angoisses,

Pour moi cette inconnue que tu ne connais pas.

Je peux lire dans tes yeux la peur de l’avenir,

La peur que ce salaud revienne et recommence,

Qu’il te fasse du mal, que tu aies faim et soif,

La peur de ces jours vides et sans aucun amour,

Sans un regard, sinon de haine, et sans caresse,

Comme tes amis partis que tu n’as pas revus.

 

Ne crains rien mon amour,

Nous deux c’est du solide,

Je te promets douceur, bon manger et bien vivre,

Un bon lit pour dormir, même le canapé,

Chez nous pas de chichis et pas question de niche,

Que du bonheur, des rires, des courses endiablées.

 

Je te promets aussi, de toujours te garder,

Dans la santé et dans la maladie,

Et te prédis aussi, sans avoir une Boule,

Que jamais, Oh jamais, tu me voudras quitter.

Pour toi je pleurerai, mais au moment ultime,

Quand tu me quitteras, pour ton éternité,

Au ciel s’allumera alors une nouvelle étoile,

Qui guidera là-haut, le destin de nos vies.

 

En attendant, mon cœur, donnons-nous le bonheur,

De s’aimer toi et moi, comme de vieux amis,

Qui se comprennent en un regard,

Et savent que c’est pour la vie.

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