Cette fois, c’est parti.
Hier, Henri a ramassé toutes les collectes de la région Nord Ouest et reprendra la route cette nuit. Michèle et Jean ont rempli un premier camion avec les collectes de Rhône Alpes, Babeth, Bernard, Pascal, Vincent et moi avons vidé les 2 points de stockage de Franche Comté. Et à Toulon, Marcelle a déjà dû chausser les baskets de compétition pour nous attendre devant le garage.
La collecte 2014 est colossale. Plus de 12 tonnes de nourriture, des milliers de couvertures, des centaines de cols, des manteaux, des kilos de médicaments, des jouets, des friandises etc……. Votre grande générosité permettra de visiter 13 refuges.
Pour plus de facilité, nous avons modifié la composition du convoi, et ce sont finalement 3 véhicules qui partent, un 19 tonnes, un 30m³ et un 20m³.
Dans 5 heures, le réveil sonne. A 9 heures, l’équipe de Besançon prendra la direction de Lyon. C’est confirmé, cette fois, c’est parti…….
11 octobre, 10 heures: juste un petit coucou au moment de repartir de Toulon. Tout va bien malgré des litres d’eau reçus depuis hier sur la tête.
Le camion est presque plein, il le sera lorsque nous aurons récupéré les 4 collectes qui nous attendent avant la frontière.
Nous arriverons tard dans la soirée à Casas Ibanez, et visiterons les premiers refuges demain.
A ce soir pour d’autres nouvelles, merci à tous ceux qui nous ont aidé à charger les camions. Et à ceux qui donnent des nouvelles sur le site.
Quelques photos du contenu des camions :
11 octobre 16 h 15: j’ai eu Jp au téléphone pour une autre bonne nouvelle !
Le beau Risko fera partie du voyage de retour avec les autres loulous déjà cités ! (Yvette)
12 octobre, 2h30: Paul-Henri et moi avons rejoints les 2 autres camions à 23h45, au moment où ils se garaient devant l’hôtel. Après 1090 kilomètres pour eux et 1020 pour nous, tout le monde est bien arrivé à Casas Ibanez. Temps sec tout le long de la route.
Les dernières collectes ont été ramassées en cours de route. Merci pour ce que vous avez donné pour les loulous, et pour vos délicates attention envers les chauffeurs.
Petit débriefing autour d’une bière et d’un sandwich à l’omelette (j’ai toujours du mal à m’y faire) et préparation de la journée suivante. Au programme de ce dimanche, petit déjeuner à 9 heures, visite de 4 refuges (Casas Ibanez, Las Pedroneras, Motilla Del Palancar et Socuellamos) et route jusqu’à Ciudad Real, où tout le monde se retrouvera le soir.
13 octobre, 11h30: pas la force d’écrire quelques mots hier soir, l’émotion était trop forte. Une pensée pour Pico, Galgo terrorisé entraperçu au refuge de Casas Ibanez.
Au programme du jour, Malagon, Manzanares, Puertollano et Valdepenas.
Tout va bien, je donnerai plus de nouvelles ce soir quand nous serons arrivés à Cordoba.
14 octobre, 10 heures: voici quelques nouvelles depuis Cordoba, avec à nouveau une connexion Internet très précaire.
Dimanche a en effet été une journée très lourde sur le plan émotionnel. D’abord à cause de la rencontre avec ce galguero et ses 3 louloutes attachées derrière sa mobylette. Et une terrible envie de lui faire avaler son extrait de naissance. Mais comme nous l’a ensuite expliqué Maria Dolores, il faut rester courtois et maintenir le dialogue avec ces gens là. Parce que cet abruti motorisé pendait ses Galgos il y a encore quelques années, alors que désormais il vient les abandonner au refuge.
Comment rester insensible également en apercevant Pico, pourtant présent au refuge depuis 8 mois, et encore totalement traumatisé à la vue d’un être humain? Paul Henri a eu un mal fou à réussir à le prendre en photo, en passant l’appareil par dessus la porte de son box.
Il y a aussi la pauvreté de ce refuge de Socuellamos, et ses bénévoles résignés, cette Galga blanche si timide mais qui prenait sur elle pour venir chercher la friandise que nous lui tendions. Et ces regards, tous ces regards…….
La journée d’hier a été très émouvante elle aussi. Toujours le même bonheur dans les yeux des bénévoles lorsque nous ouvrons le camion. Ils ont parfois le sentiment d’être si seuls dans leur combat.
Là encore, il y a des regards qui vous marquent pour toujours. Celui de Tron, splendide Galgo Barbudo si effrayé, ou celui de cette petite chienne de chasse terrorisée, après avoir reçu un coup de hache sur la tête de la part de son ancien maître. Ils sont tous là, des centaines, si heureux de se jeter sur les petites friandises que nous avons pour eux. Ils s’accrochent à vous au moment de repartir, c’est le moment le plus difficile. Même si nous savons que, grâce à votre générosité à tous, nous avons été pour eux de vrais Pères Noël. Nous ne sommes pas des héros, nous remplissons simplement de notre mieux la mission que vous nous avez confiée.
Copita, que nous devions récupérer jeudi, nous attendait au refuge de Puertollano. Elle est repartie avec nous et a passé la nuit dans la chambre de Paul Henri. Après avoir baptisé le hall de l’hôtel, et la chambre. Cette adorable petite louloute est adoptée dans la région de Bordeaux, merci à sa famille et à Corinne pour la pré visite.
L’heure de partir vers de nouveaux refuges a sonné. Au programme pour nous aujourd’hui Palma Del Rio et Ecija. A ce soir pour d’autres nouvelles. Mon texte d’aujourd’hui est un peu fouillis, mais il est à l’image de tout ce qui se bouscule dans ma tête depuis 3 jours.
15 octobre, 1 heure: lundi fut encore une journée bien remplie. Après avoir été invité à déjeuner avec mon acolyte dans un monastère, nous avons retrouvé toute l’équipe à Palma Del Rio. Y compris notre cameraman et son amie qui, après s’être perdus en route, sont tombés en panne de camping car!
Nous avons livré ensemble le refuge de Palma Del Rio, passé de 45 à 70 loulous en un an. Sylvia tient cependant à garder un nombre raisonnable de pensionnaires pour qu’ils puissent être au maximum en liberté, et parce qu’elle finance entièrement le refuge sur ses propres deniers. Il y a là bas beaucoup de Podencos, qui sont vraiment les laissés pour compte, dont un qui vient de se faire retirer un œil à cause de l’erlichiose. Et que dire de ce Mastin, que son maître a frappé à de multiples reprises à la tête avant de le laisser pour mort, et qui aujourd’hui se cache dès qu’il aperçoit un homme!
Nos collègues sont ensuite partis approvisionner un refuge de Cordoba, ville où ils dorment cette nuit. De notre côté, nous avons pris la route d’Ecija. 170 loulous dans des installations n’ont rien à envier à celles de Socuellamos, et un propriétaire intransigeant. Mais en parallèle un nouveau refuge qui se construit sur les ruines d’une ancienne ferme. Des mois de travaux titanesques, mais des bénévoles surmotivés.
Les bénévoles connaissent le nom de tous les loulous, un exploit quand il y en a tant. Plusieurs sont éclopés, amputés. Presque tous ont ce même regard résigné, qui s’illumine à la simple vue de la friandise, que nous leur distribuons individuellement de votre part. Toutes les races (même si les chiens de chasse sont largement majoritaires), toutes les tailles, depuis ce petit Fox hargneux qui m’a crépi de boue, jusqu’à cette grosse Mastine à 3 pattes qui ne cessait de réclamer des bisous.
C’est avec encore le cœur chaviré que nous avons repris la route, pour Baeza. Où nous avons retrouvés Maria Teresa et Rita à 21h30. Comme la veille, Copita s’est longuement promenée sans faire le moindre besoin, comme la veille elle a déposé un paquet cadeau (sur le sol de la chambre cette fois), comme la veille elle a fait pipi sur le lit.
Ce mercredi, nos collègues visiteront le refuge de La Carolina, avant de nous rejoindre à Baeza. Nous finirons de vider nos camions chez Maria Teresa, avant d’aller visiter la pension et la clinique vétérinaire. Et de préparer le retour, jeudi matin.
16 octobre, 2h45: pendant que nos collègues approvisionnaient le refuge de La Carolina, nous avons ravitaillé celui de Maria Teresa, à Baeza. Et j’y ai revu des bouilles connues il y a 2 ans, et qui attendent toujours leur famille dans leur box.
Toute l’équipe s’est ensuite reformée pour déjeuner, avant une visite à nos petits pensionnaires à la pension. Ils sont tous en forme et très câlins. De nombreux travaux ont encore été effectués sur les bâtiments, et il y a maintenant un gardien la nuit. J’ai pu visionner la vidéo du dernier vol, où au moins 2 des 3 individus sont facilement reconnaissables, mais je doute que la police ait fait correctement son travail.
Nous sommes ensuite repartis au refuge vider les derniers cartons des 2 autres camions, avant de nous retrouver tous ensemble au bar de l’hôtel, à l’initiative d’Antonio, pour une soirée très conviviale.
Le 19 tonnes roulant moins vite, il repartira de bonne heure, en compagnie d’un autre véhicule et du camping car. Avec Paul-Henri, nous irons chercher nos 6 petits rescapés à 10 heures, puis Wanda en fin de matinée, avant de repasser à Casas Ibanez laisser quelques affaires pour chats. Nous nous regrouperons ensuite pour gagner la frontière, où nous nous reposerons certainement.
Les 3 camions sont vides, nous avons distribué l’intégralité de vos collectes. A 20 heures, les portes du dernier refuge se sont refermées. C’est l’heure où les images se bousculent dans votre tête, où des centaines de petites bouilles vous reviennent en mémoire. Par obligation, nous les laissons derrière nous. Mais grâce à vous tous, nous avons pu leur apporter une étincelle dans le regard, et un peu d’espoir pour les semaines à venir. C’est peu à l’échelle d’une vie, mais pour eux c’est énorme. Merci à tous.
18 octobre, 6 heures: Sophie et sa maman sont arrivées dans le Nord, tous les loulous vont bien. Un très grand merci à tous les participants à ce covoiturage.
18 octobre, 23 heures: depuis cet après midi, tous nos loulous ont rejoint leurs familles respectives. Y compris 2 petites arrivées ce matin dans le camion de Volker. Je vous donnerai plus de nouvelles de tous ces nouveaux rescapés demain. Les 6 Galgos que nous avons accueillis sont vraiment des modèles de douceur, le travail de sociabilisation fait à la pension est vraiment remarquable.
Je tenterai également dans la journée de demain de faire un compte rendu détaillé de ce magnifique Convoi de l’Espoir 2014. Je reviendrai plus longuement sur les premiers jours de notre périple, et vous présenterai les derniers refuges visités. Vous découvrirez nos petits protégés à la résidence.
Ainsi que nos coups de cœur du refuge de Baeza. Et notamment un loulou issu tout droit de l’imagination débile de certains chasseurs Espagnols, qui s’amusent à croiser des races pour tenter d’améliorer les performances. Ce qui donne ce toutou totalement atypique, croisement d’un Podenco et d’un Pittbull, si impressionnant mais d’une douceur extrême.
Le Convoi 2014 est arrivé à destination. Merci aux adoptants et à toutes les personnes qui ont participé aux covoiturages, et notamment à Sophie et sa maman, qui ont passé près de 24 heures dans leur voiture. Merci aux bénévoles Espagnols, ainsi qu’à Michèle et Marcelle, pour leur exceptionnel accueil. Merci à Chantal et Michèle qui vous ont donné des nouvelles.
Un très grand merci à la fabuleuse équipe qui m’a accompagné, Maryse et Claude, Jean, Henri, Paul-Henri, Andrée et Régis. L’entente a été exceptionnelle et le travail effectué phénoménal, malgré le peu d’heures de sommeil. Ça a été pour moi un immense plaisir de collaborer avec vous.
Et surtout un immense merci à vous tous. Nous avons joué les Pères Noël, mais c’est vous qui avez rempli nos hottes tout au long de l’année. Sans vous, votre implication quotidienne, votre générosité, rien de tout cela n’aurait été possible. En 2012, ce sont 60m³ de matériel qui ont distribués dans 6 refuges. En 2013, plus de 100m³ dans 12 refuges. En 2014, plus de 140m³ et plus de 15 tonnes qui ont fait le bonheur de 14 refuges. Tout ça grâce à vous.
Et si le Convoi de l’Espoir 2015 était encore plus impressionnant?
En marge de l’article qu’il publiera dans l’Est Républicain courant novembre, Paul Henri vous livre ses impressions sur ce Convoi vécu de l’intérieur. Retrouvez le début de son récit en cliquant ICI
Bonjour à tous
Appel de mon mari vers 8H30 ils étaient déjà tous en route pour CORDOBA où ils vont rejoindre JP et PH
Temps très maussade, 9° Pas toujours du soleil en Espagne!!
Aujourd’hui visite de 2 refuges : PALMA DEL RIO d’où vient ROCKY, le mastin en FA chez MARIE HELENE et le refuge de CORDOBA
+ de nouvelles + tard ou ce soir
Bonne journée
Bonjour Célia
Merci bcp pour ces infos..
On est impatient de lire la suite….
Gabrielle
Merci pour ces news toutes fraîches Célia…. comme le temps d’ailleurs…. et une pensée pour Rocky qui s’est épanouit chez Daisy. Il est devenu si beau et montre qu’il est HEU.REUX. Mon coeur se serre de savoir que tant, trop de malheureux ne connaîtront pas le bonheur.
Merci beaucoup Célia pour ces news, « la belle équipe de convoyeurs » continue son périple.
J’espère que Jean va bien ainsi que tous les autres que je ne connais pas.
Bisous à Célio et Lolito et tes autres Youyous « hi-han, hi-han »
Delfinium
Je suis ravie pour les loulous qui viennent e France. Mais je ne voudrais pas être a la place de JP et des autres qui sont obligés de laisser tous ces regards de détresse derrière eux, Côme ça dont difficile…
Vous suis toujours , mais trop occupée pour laisser messages.
De tout cœur . DR
Dernières nouvelles avant demain matin :
Copita n’a pas fait de bêtises dans la chambre durant l’absence de P-H. Elle attendait mon fils gentiment, confortablement installée sur le lit.
Pour le moment, il pleut à seau et mon P-H attend que le déluge s’arrête pour sortir la miss.
Elle a bien mangé (2 boites).
Il s’occupe des photos à transférer à J-P . Ils ont du WIFI, mais néanmoins cela ne passe qu’une photo après l’autre.
Il va transférer par la même occasion les deux premières pages qu’il a écrites ce matin, mais vu l’heure présente, il n’écrira pas davantage cette nuit.
Je pense qu’il aura une gentille petite compagne de dodo…
Bonne nuit à toutes et tous, et…à demain pour d’autres news !!!
C’est vraiment sympa les news au fur et à mesure de l’avancée du convoi !
Euh … vous êtes sures les filles que Copita est une galga ? Parce que sur la page facebook de GALGOS la petite chienne qui est attendue sur Talence est une cocker !?
J’avais cru comprendre que COPITA était une galga
Si ce n’est pas le cas, autant pour moi…….
Qui peut nous éclairer ???
Michèle , ai vérifié pour Rocky , il vient de Palma del rio près de Cordoba !
ha alors c est bien celle que JP m a fait voir !!adorable !merci MamieSo
merci pour les news – j’espère que la pluie va s’arrêter un peu et qu’elle ne va pas se transformer en déluge – les pauvres loulous dans certains refuges vont commencer à patauger dans la boue
il y en a au moins une qui est au chaud dans le lit de PH
quel bonheur …..
Non, non, je confirme : Copita n’est pas une Galga, mais je ne saurais affirmer que ce soit non plus une Cocker, mon fils me l’aurait précisé, connaissant bien cette race pour avoir été élevé avec une chienne de cette race !!!.
P-H m’a parlé d’une très mignonne petite « chienne de chasse », mais n’a pas bien su m’en déterminer les origines flagrantes 🙂
Elle ressemble à une épagneule, peut-être croisée setter d’après la couleur de sa robe. En tout cas elle est vraiment jolie, et va voir sa vie changer c’est tout ce qui compte…
Je viens d’avoir Paul-Henri…
Ils sont donc à l’hôtel avec Copita.
Pour commencer, la belle a fait sa crotte dans le Hall de l’établissement…P-H a ramassé, et JP a nettoyé ensuite les traces.
Cerise sur le gâteau : elle a fait un énorme pipi sur le lit de PH………………….(pile poil à la jonction des lits jumeaux).
Mauvais choix : le sol est en carrelage 🙁
De toute évidence, elle n’avait pas voulu faire avant qu’ils n’entrent à l’hôtel…
Le restaurant n’accepte pas les chiens, donc elle doit rester dans la chambre pendant qu’ils dinent…Fatigués comme ils le sont, je comprends qu’ils puissent hésiter à ressortir pour en chercher un autre.
J’ai laissé P-H entrain de sauvegarder ses affaires personnelles et percher tout ce qu’il pouvait 🙂
et bien Copita marque déjà son territoire ! lol
Les pauvres !!!
il va falloir la sortir avant d’aller dormir et sauter du lit demain matin !
l’année dernière je crois bien me souvenir que le soir où nous les avons récupérer, on en avait 11 quand même, ils se sont tous éclatés à marquer leur nouveau territoire : l’hôtel et toutes les chambres.
Nous avions Roméo et Albane dans la chambre. le grand et majestueux Roméo nous avait fait la totale dans la chambre…
Je pense que je jour du départ, tous les employés ont dû faire un grand ouf de soulagement!
Effectivement Annie, ils avaient tous attendus d’être dans l’hôtel pour se soulager, à tour de rôle.
je me souviens qu’au début le personnel nous disait « non non nous allons le faire » mais après le énième marquage de territoire, ils nous en voulaient un peu quand même !! on était même allées piquer les seaux et serpillères parce qu’on n’avait pas le droit d’y toucher !!! Après ce que nous avions vécu cet épisode nous avait bien détendu !
donc si cest une galga c est pas la petite dont je parlais !on verra bien !!
Non ce n’est pas une galga, c’est la petite type épagneule qui a trouvé sa famille à Talence près de Bordeaux.
Merci pour les nouvelles, contente pour cette galga qui remonte avec JP mais mes pensées sont toutes pour tous ces loulous plein d’espoir et envahit de tristesse, ils sont bien courageux nos convoyeurs car moi je ne sais pas si j’arriverai à surmonter toute cette misère, surtout de se sentir impuissant devant cet océan de tristesse.
Marie odile, je suis très mal financièrement avec les 4 taxes et impots sur mon appart et celui de ma fille mais je serai là pour Pico
attendons le retour de JP pour y voir clair.