Collecte en Rhône Alpes

Comme prévu, Gisèle et moi avons consacré 24 heures à aller récupérer diverses choses collectées en Rhône Alpes et Auvergne. Je suis d’abord passé par Grenoble où j’ai rencontré Laure, qui m’a remis ses cartons et ceux de Gabrielle. Puis j’ai rejoint Gisèle à Saint Étienne,  où m’attendait sa collecte ainsi que celle de Marie Anne, Marie Hélène et Michèle. Pour terminer par un aller retour dans le Puy de Dôme, chez Solène où nous attendait une pile impressionnante d’au moins 200 couvertures!

Je pensais avoir prévu large en choisissant un véhicule de 12 m³, au final nous avons dû laisser une vingtaine de couvertures chez Solène (que je récupérerai lors d’un prochain passage)! Le fourgon est plein de paniers, croquettes, médicaments, couvertures, coussins, tapis et même une niche. Merci à toutes pour ce magnifique élan de solidarité, qui améliorera le quotidien des refuges Espagnols.

Ces 24 heures ont été très agréables et l’occasion de rencontres très sympathiques. Grâce à Laure, j’ai compris que le café de chez Quick n’était pas aussi mauvais que je le pensais. Et en tout cas plus désaltérant que le Kir coquelicot que j’aurais dû boire chez Gabrielle 🙂 Puis j’ai découvert les talents de cuisinière de Gisèle et je sais maintenant pourquoi François tient tant à l’épouser (nous vous tiendrons informés de la date). Avant la rencontre avec Solène et sa maman, qui vivent dans un cadre de verdure idyllique, entourées d’une quinzaine de chats domestiques et d’une soixantaine sauvages.

Ce fut aussi la découverte de magnifiques paysages, d’un château en cours de restauration, de superbes constructions en pierre, dans des villages aux noms aussi improbables que Saint Hilaire Cusson la Valmitte (oui, c’est une seule commune!) ou encore Sarpoil (que Gisèle, sans doute perdue dans ses fantasmes, n’a pas arrêté d’appeler Sarkopoil 🙂 ). Des vaches de toutes les couleurs, des ânes, des poules, des chevaux, et un troupeau mené de main de maître par un seul chien pourtant confronté à 150 moutons (non je n’ai pas compté les pattes et divisé par 4, j’ai simplement demandé au paysan).

Je pourrais aussi vous raconter la difficulté à trouver un endroit pour manger, après 14 heures, dans le Puy de Dôme. Et notre sourire lorsque nous avons enfin déniché un bar restaurant où il y avait de la lumière. Sourire vite effacé lorsque nous avons passé la porte et qu’avant même d’avoir eu le temps de dire bonjour, un individu crasseux planté derrière le bar nous a crié qu’il était fermé. Et lorsque j’ai demandé s’il y avait quelque chose d’ouvert dans les environs, j’ai eu droit à un « non, y a rien! » tout aussi avenant. A peine la porte refermée, nous l’avons entendu hurler. Après ses chiens? Après sa femme? Nous ne le saurons jamais. Mais les sandwichs de l’auberge du col de Chemintrand était très bons et j’ai fait connaissance avec une race de chien que je ne connaissais pas, le berger Polonais.

C’est vraiment une région à visiter. Mais pensez à faire le plein du véhicule avant de quitter Saint Étienne parce que nous n’avons croisé qu’une station service ouverte sur plus de 100 kilomètres. Tenue par un employé tellement……. déshydraté qu’il n’arrivait même pas à taper correctement la somme sur le boitier de Carte Bleue 🙂

Merci à toutes pour votre accueil charmant et pour tout ce matériel collecté, et qui fait tant défaut en Espagne. Il y avait aussi quelques colis pour Françoise, que j’acheminerai samedi. Et d’autres ramassages suivront, dans d’autres régions où j’espère être aussi bien accueilli, mais je n’ai guère de doute là dessus.

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