Suite à plusieurs commentaires nous demandant pourquoi ne pas prendre sous notre aile le bel Azabache, ce sont avant tout nos finances qui décident. Et parce que depuis le début GALGOS a toujours joué la transparence, laissons parler les chiffres.
Au mois de janvier, nous avons versé 1481 Euros à Maria Teresa (pensions de décembre, frais vétérinaires, opération de Ron et aide mensuelle de 300 Euros), 722 Euros à Paco (pensions de décembre, frais vétérinaires et transport des loulous) et 185 Euros au refuge de Cadix pour Pegaso. Soit un total de 2388 Euros, auxquels s’ajoutent quelques frais vétérinaires pour nos protégés en familles d’accueil en France.
Chaque mois, c’est ainsi plus de 2500 Euros que nous devons trouver pour le confort de nos petits protégés. Nous pourrions, comme d’autres associations le font, mettre beaucoup plus de chiens à l’abri et lancer ensuite chaque mois des appels aux dons, mettant les adhérents devant le fait accompli et les bénévoles Espagnols dans l’embarras.
Ce n’est pas le choix que nous avons fait. Nous avons toujours réglé nos factures rubis sur l’ongle, et n’avons jamais lancé un seul appel aux dons pour régler les pensions. Parce que nous refusons de prendre nos adhérents pour des vaches à lait. Nous préférons passer du temps à chercher d’autres moyens pour faire entrer de l’argent (Mailforgood, Doneo, 1action1don, animalio…) et que vos dons soient spontanés, quand vous en avez envie et surtout quand vous le pouvez.
On me fait parfois remarquer que c’est un tort, qu’on a beaucoup plus de chances de recevoir si on demande. C’est sans doute vrai, mais c’est un choix que nous avons fait, par respect pour nos adhérents et pour les bénévoles Espagnols.
2500 Euros minimum, c’est ce que nous coutent chaque mois nos petits protégés en Espagne. C’est une lourde somme, mais que nous payons avec plaisir parce que c’est le prix de leur bonheur. Par contre, nos rentrées d’argent ne sont pas extensibles, surtout en cette période où il y a beaucoup moins de publicités. C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas nous permettre de prendre de loulou supplémentaire sous notre aile, à notre plus grand regret.
Merci de votre compréhension.