La perrera de Mairena-Aljarafe dans la province de Séville fait parler d’elle depuis déjà de longs mois tant ce que vivent les animaux dans ces murs est odieux.

Perrera? c’est le mot qui vient à l’esprit quand on voit les conditions affreuses dans lesquelles vivent les chiens jetés là. Et pourtant ce lieu démoniaque se prétend société de protection animale.

Si vous visitez la perrera de Mairena vous y verrez des chiens cadavériques et d’autres en meilleure santé: la logique voudrait que l’on pense que ceux qui paraissent en meilleure santé soient ceux pris en charge depuis plusieurs jours par cette soit disant  « société de protection animale » …. il n’en est rien. Ceux qui sont les plus gras sont ceux qui viennent d’arriver car dans cette perrera on entre pour mourir de faim! Les employés qui alimentent les chiens ne rentrent pas dans les box mais jettent les croquettes par dessus les grilles, les chiens se jettent dessus, affamés, se battent, les plus faibles se retireront dans un angle du chenil et mourront ainsi peu à peu sachant que de toute façon les plus forts finiront par mourir juste un peu plus tard de la même manière vu que la nourriture est insuffisante.

Les chiens ne tiendront pas plus d’une semaine dans cet enfer et mourront pour la grande majorité avant même d’être euthanasiés. Là encore un bon moyen de faire de supers bénéfices si l’on considère qu’autant de chiens qui meurent d’infection, de blessures ou de faim, autant de piqures d’euthanasies économisées.

Ces chiens entrant dans la perrera c’est tout bénéfice pour cette petite entreprise qui touchera probablement de l’argent pour chaque chien recueilli et en contre partie ne dépensera rien ni pour la nourriture, ni pour les soins, ni pour l’euthanasie.

La pétition nous dit que, de plus, tout comme la perrera de Puerto Real, les chiens seront euthanasiés avec un relaxant musculaire, cette fois il ne s’agit pas du Myoflex mais de l’Anectine, des produits qui, s’ils sont dosés à l’économie,  feront mourir les animaux lentement avec une agonie très douloureuse puisque tous les muscles se paralyseront peu à peu et la mort ne surviendra que lorsque la paralysie atteindra le système respiratoire et le cœur.

Cette soit disant société de protection animale a encouru de nombreuses plaintes depuis 11 ans qu’elle existe sans que jamais rien ne change. Elle est financée avec l’argent public venant de nombreuses municipalités et même de privés qui, ne sachant pas ce qui se passe réellement entre ces murs, donnent de bonne foi.

Aucun programme d’adoption, aucune possibilité de faire des photos, cette petite entreprise qui ne connait pas la crise ne fait rien pour essayer de trouver une autre alternative pour ces animaux que la mort et de plus pousse le vice jusqu’à demander une somme inacceptable pour pouvoir en sortir ne serait-ce qu’un seul de cet enfer.